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Volume 16

Volume 16

Au repos

Prix habituel €25.00
Prix habituel Prix soldé €25.00
Épuisé

Sur la thématique du repos, ce seizième volume papier entend redonner ses lettres de noblesse à la sieste, redorer le blason des temps de pause et réhabiliter l’oisiveté.

Le repos nécessaire pour gravir les sommets et le repos forcé par une blessure y croisent par exemple le repos créatif pour laisser son esprit vagabonder, mais aussi et surtout le repos en tant qu’aventure à part entière : quand déambuler sur les sentiers sans objectif, s’allonger dans un champ pour observer les nuages ou s’asseoir sur une chaise face à l’horizon deviennent des fins en soi.

Pour vous inciter à vous délecter du plaisir d’être improductifs, inutiles et inexorablement rêveurs. Car n’oubliez pas : Le repos ne se mérite pas, il se pratique.

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  • Thématique

    Au repos

    Edition limitée 5000 ex.

    Pas de réimpression

    Mai 2023

  • Nouvelle formule

    224 pages

    Imprimé en France

    Papier FSC

  • Couverture

    Couverture texturée

    Marquage à chaud

  • Packs et abonnement

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Quatre murs et un toit

Les refuges, de l’essentiel au confortable

Les refuges occupent dans notre imaginaire une place particulière. Celle d’un lieu où tout ira mieux. Mais derrière leur apparente simplicité se cache pourtant un exercice architectural de taille : abriter confortablement un maximum de personnes dans un minimum d’espace. Avec Jean-François Lyon-Caen, spécialisé dans les habitats de montagne, nous avons échangé en profondeur sur l’origine des refuges et leur évolution à travers le temps. Au passage, nous avons étudié le travail de Charlotte Perriand, jeté un oeil aux projets étudiants de réhabilitation de refuges anciens comme ceux de l’Aigle et des Évettes et découvert les plus beaux bivouacs des Alpes.

Contre vents et tempêtes

3 femmes, 30 jours, un bâteau en bois et un océan déchaîné

Un matin, le Mara Noka a levé les voiles. Kiana Weltzien, sa capitaine, et deux amies, Lærke Heilmann et Alizé Jireh, ont embarqué sur le vieux catamaran en bois retapé de leurs mains pour traverser l’Atlantique nord. Devant elles, 5 000 kilomètres d’un océan déchaîné, une myriade de dégâts matériels et l’espoir de croiser la route d’un précieux rayon de soleil. Voici quelques pages de leur journal de bord.

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Ne reveillez pas l’ours qui dort

Un face à face avec la bête

Wes Larson, zoologiste à l’université Brigham Young, travaille sur les façons de réduire les conflits entre les ours et les humains, notamment quand ces derniers vont camper dans des coins isolés. Il a embarqué le photographe Corey Arnold dans l’une de ses missions : changer les piles du collier émetteur d’un ours en hibernation. Une histoire qui aurait dû être une opération de routine... si l’ours avait effectivement été en train de dormir.

Contenu réductible

Lire l'édito

En juin 1786, le jeune chasseur de cristaux Jacques Balmat se joint à une nouvelle tentative de conquête du mont Blanc. Pris au piège d’une tempête dans l’immensité glacée, il passe les pires heures de son existence → p.172 mais découvre qu’il est possible de survivre à une nuit dehors en haute-montagne. Réaliser l’ascension sur deux jours devient donc imaginable. Le 8 août 1786, deux mois après cette trouvaille, il atteint le sommet avec le docteur Michel Paccard, signant ainsi le premier véritable exploit de l’alpinisme.

De cette histoire, seule la performance finale est parvenue aux oreilles du grand public, les bonnes nuits de sommeil ayant souvent plus de mal à faire les gros titres. Les amoureux d’altitude, en revanche, ne s’y sont pas trompés. Très vite, ils ont redoublé d’inventivité pour apprendre à mieux dormir près des cimes, en développant du matériel de bivouac plus confortable → p.128 et en bâtissant des refuges sur les itinéraires d’accès vers les hauts sommets → p.28.

Chez nous aussi, cette histoire a fait naître une idée. Car les grands récits d’aventure nous intéressent, surtout quand ils nous invitent à regarder ailleurs. En l’occurence, en direction d’un monde en trêve : celui du repos, cet instant suspendu dans l’effervescence. Du repos nécessaire, pour gravir les sommets donc → p.114, ou affronter les tempêtes de l’océan Atlantique → p.80, et du repos forcé, par une blessure → p.152 ou par les organisateurs d’une course d’ultra-distance → p.24.

Du repos essentiel, celui dont profitent la nature la nuit → p.136 ou en hiver → p.184, ainsi que les ours tapis au fond de leur tanière → p.16. Du repos créatif, savouré entre les tentes du Camp 4 à la recherche de compagnons de cordées avec qui s’engager dans de nouvelles voies → p.98. Et, enfin, du repos en tant qu’aventure à part entière. Quand déambuler sur les sentiers sans objectif → p.158, s’allonger dans un champ pour observer les nuages → p.70 ou s’asseoir sur une chaise face à l’horizon → p.172 deviennent une fin en soi.

À travers l’ensemble de ces récits, ce seizième volume papier entend redonner ses lettres de noblesse à la sieste, redorer le blason des temps de pause et réhabiliter l’oisiveté. Pour inciter ses lecteurs et lectrices à se délecter du plaisir d’être improductifs, inutiles et inexorablement rêveurs. Car comme le disait Joseph Kessel : « Il faut être paresseux résolument, sans pudeur ni regret, être paresseux comme d’autres sont opiomanes ou énergiques. » Le repos ne se mérite pas, il se pratique.