Passer aux informations produits
1 de 26

Volume 12

Volume 12

(Re)construction (derniers exemplaires)

Prix habituel €20.00
Prix habituel Prix soldé €20.00
Épuisé

Dans ce douzième volume papier, nous avons fait le choix de la (re)construction. Sur les traces du Whole Earth Catalog, nous avons souhaité rester pragmatiques dans les moyens, convaincus que la solution aux plus grands défis de notre temps se trouve entre nos mains, au sens propre du terme. Nos dix doigts comme point de départ, pour innover, bricoler, retaper, bâtir…

Afficher tous les détails
  • Thématique

    (Re)construction

    Décembre 2020

  • Formule

    304 pages
    Imprimé en France
    Papiers recyclés

  • Façonnage

    Tranche dos carré cousu collé avec reliure apparente

  • Packs et abonnement

    Des offres à prix réduits pour compléter votre collection et ne pas manquer la sortie des prochains volumes : cliquez ici

Objet imprimé non identifié

La petite histoire du Whole Earth Catalog

Dans les années 1970, les mouvements contre-culturels et les prémices de l’informatique se développent parallèlement aux États-Unis. Portés par la volonté de fonder un nouvel ordre social basé sur l’accès individuel aux savoirs, hippies et hackers ont plus en commun qu’il n’y paraît. Ils finiront même par se rencontrer, grâce au Whole Earth Catalog, une publication indépendante qui allait devenir l’un des titres de presse les plus influents de son époque.

Wabi-Sabi, Baby !

Une histoire de bricolage, d’onigiri, de chaussettes sales et d’épaule luxée

Les concepts japonais se vivent davantage qu’ils ne s’expliquent. Avant de prendre la route en quête de poudreuse bien fraîche autour d’Hokkaidō, Henry et Charlie se sont lancés dans un projet atypique : construire une cabine en matériaux recyclés sur le dos d’un minuscule camion. De quoi expérimenter l’esprit « wabi-sabi », véritable esthétique de l’humilité qui met en valeur la beauté des choses imparfaites.

Des offres à prix réduits pour compléter votre collection et ne pas manquer la sortie des prochains volumes

Nos packs et abonnements →

Projet Klippa

Une prothèse pour l’escalade inspirée par la nature

C’est en étudiant les sabots de chèvres de montagne, connues pour gambader sur des parois verticales, que le designer Kai Lin a imaginé Klippa – « rocher » en suédois – une prothèse de jambe destinée à la pratique de l’escalade. Pour donner vie à son projet, il s’est allié à Craig Demartino, célèbre grimpeur amputé suite à une chute accidentelle de trente mètres.

Contenu réductible

Lire l'édito

Il est des thématiques qui s’imposent d’elles-mêmes. Depuis que la Covid-19 s’est invitée parmi nous, difficile de passer une journée sans penser au « monde d’après ». Expression consacrée qui entraîne dans son sillage une question existentielle : au monde d’après quoi ? Le deuxième confinement vient de clore le débat, cette pandémie n’était pas une parenthèse. Il va falloir apprendre à vivre avec jusqu’à ce que le temps et la science règlent l’addition. Apprendre à nous détacher du après, donc, pour considérer le maintenant.

Et maintenant, que fait-on ? Le temps est peut-être venu de regarder cette crise comme une opportunité, une brèchedans laquelle passer la main. En brisant un continuum, elle nous a réveillés, nous obligeant à nous remettre en mouvement les yeux rivés vers un horizon nouveau. Ainsi dit-on, dans la culture britannique « Every cloud has a silver lining » ou « À quelque chose malheur est bon », de notre côté de la Manche. Dernièrement, l’autrice et chercheuse Sandrine Roudaut affirmait que nous traversions la période idéale pour « bâtir le bateau de demain et faire des trous dans la coque de celui d’aujourd’hui ».

Dans ce douzième volume papier, nous avons ainsi fait le choix de la (re)construction. Sur les traces du Whole Earth Catalog, une publication indépendante des années 1970 qui a favorisé l’émancipation de millions d’individus en leur ouvrant l’accès aux outils (page → 131), nous avons souhaité rester pragmatiques dans les moyens. Convaincus que la solution aux plus grands défis de notre temps se trouve entre nos mains, au sens propre du terme. Nos dix doigts et leurs milliers de terminaisons nerveuses comme point de départ d’un monde plus raisonné.

Face au « solutionnisme technologique », qui consiste à régler chaque problème humain par les technologies numériques, nous avons exploré les Lo-TEK, ces savoir-faire millénaires et artisanaux davantage adaptés aux écosystèmes locaux (page → 64). En Californie, nous avons appris avec l’inventeur du surf moderne Bob Simmons que de la contrainte peuvent naître de petites révolutions (page → 212). Et à l’autre bout du monde, sur l’île d’Hokkaidō, que fabriquer son véhicule en préparation d’un périple peut s’avérer aussi gratifiant que le voyage lui-même (page → 192). En filigrane de chacun de ces récits, l’envie de se retrousser les manches. De questionner, d’innover, de bricoler, de retaper, de bâtir…

Il se pourrait même que ce retour au “faire” renferme l’une des clés du bonheur. Les makers croisés en chemin, à l’image de la designer Nicole McLaughlin et ses expérimentations textiles (page → 39) ou de Kai Lin et Craig DeMartino, alliés dans la mise au point d’une prothèse pour l’escalade (page → 241) semblent tous animés par une quête commune : revendiquer leur droit à l’amusement, se reconnecter à leur corps et renouer avec la simplicité... Des valeurs que nous souhaitions partager en créant un volume laissant apparaître ses dessous de fabrication et empreint des paroles de l’artiste américain Adam Savage : « Les humains ont deux caractéristiques qui les différencient des autres animaux. Ils utilisent des outils et racontent des histoires. Et lorsqu’ils fabriquent quelque chose, ils font les deux à la fois. »